Vive la sobriété du travail !

« Déculpabilisons-nous moralement de critiquer le travail », écrit la philosophe Céline Marty dans la lignée de la pensée d’André Gorz. Quel sens donnons-nous à notre travail ? Il y a-t-il une vie en dehors de lui ? Et s’il était même contre-productif de s’y consacrer ? Ces questions sont de moins en moins sacrilèges. Il suffit de regarder le climat pour comprendre que le travail, comme valeur phare du capitalisme, a du plomb dans l’aile. Repenser la question du travail, pour pouvoir lui redonner du sens, est donc une nécessité urgente.