À la frontière de la musique électronique, de l’art sonore, de l’ambient et du post-rock, le Canadien Tim Hecker est un artiste rare qui dessine de nouvelles lignes esthétiques à chaque disque.
Depuis le milieu des années 2000, Tim Hecker embrasse une démarche exploratoire qui a atteint des sommets sur son sixième album, Ravedeath 1972 (2011), enregistré en partie dans une église pendant un voyage en Islande. Sa musique, faite de longues plages évolutives au romantisme noir et à l’ambiance cinématographique, brille dans la création de paysages immersifs. Si on l’a vu collaborer avec la crème de la musique contemporaine (Oneohtrix Point Never, Ben Frost ou Jóhann Jóhannsson), il s’entoure cette fois de l’artiste pluridisciplinaire Vincent de Belleval pour transposer sur scène son récent album No Highs. Dans ce spectacle, né d’une commande jointe entre le festival néerlandais Rewire et le Lieu Unique, le duo envisage de nouvelles relations entre la lumière et le son grâce à un éclairage LED conçu sur mesure et ajusté à la musique.