TELLE EST LA SCORIE
GAËL DERRIEN

MARDI-DIMANCHE : 13H-19H
LUNDI : FERMÉ
Ma peinture est expérience et désir de connaissance de cette pratique, celle-ci existe en tant que éclosion, yoga, promenade, violence, murmure. Une énergie est à l’œuvre au croisement du réel et de l’imaginaire, écho vivant de l’homme, là debout sur terre et désirant faire. La peinture est le lieu où faire serait d’élaborer le geste de pénétrer la terre, de la parcourir et de la contenir. Chaque ensemble de peintures possède son expérience, dans le choix des couleurs et le choix des outils en lien avec les saisons climatiques et corporelles.
Telle est la scorie fait allusion au SQuery Language (SQL). Si la peinture interroge, elle amasse aussi des vocabulaires. Ici ou là des jus-taches-boucles, des verts s’expansent à la brosse et des coquilles d’huîtres s’utilisent comme des pochoirs.
Façon feuillage minéral, la peinture se confond d’expansions végétales et d’appositions stellaires en vapeur.
PRÉSENTATION DE GAËL DERRIEN
Plasticien résident d’avril à septembre 2011
Gaël Derrien est né à Carhaix en 1972. Il étudie les Beaux-arts à Quimper (c’est une bonne école !).
Le travail sur papier de Gaël Derrien prend la forme d’un accrochage en feuillage ou d’un cahier : à la fois revue et écologie cérébrale, ses cahiers de recherche sont fais de prises de notes (dessins et mots). Ecologie, car il s’agit d’un processus d’assimilation et de ruminance, autant de la terre que de la tête, comme une systémique de la psyché et de l’écho prise et comprise dans l’instinct. Face à face avec l’écoulement du temps et des flux d’idées ce travail permet l’observation du fertile et du cyclique. Traçant par fragments, sauts et rebonds une sorte de ligne de voûte crânienne où le sens et les formes se joignent pour la navigation : Head-liner.
Photo : © Gaël Derrien, Sans-titre