Cultures contemporaines
Entrée libre
France
Ciné doc

Petit tour du monde en 4 films d’Art Brut

Un peu partout dans le monde, des êtres singuliers créent sans relâche, portés par une nécessité absolue. Tous ont en commun de créer à l’écart des autres, dans une profonde solitude. 

L’immortalité en fin de compte de Pascale Ferland (Québec, 2003, 81’) 
En sillonnant les campagnes québécoises, on peut parfois repérer des architectures et des installations inhabituelles. Ces curieuses constructions sont l’œuvre de gens sans éducation artistique, dominés par l’envie absolue de créer. Le film nous présente trois de ces créateurs. Confrontés aux jugements de leurs concitoyens, ils doivent vivre en marge d’une société qui cherche à tout prix à les isoler. — 

Le Plein pays d’Antoine Boutet (France, 2009, 58’) Projection en présence du réalisateur. 
Un homme vit reclus depuis plus de trente ans dans une forêt du sud-ouest de la France, creusant en solitaire de profondes galeries souterraines qu'il orne de gravures archaïques. Inlassablement, il extrait, déplace et grave des blocs de pierre imposants et enregistre des messages sonores apocalyptiques. « Son utopie ? Renoncer à la procréation pour mettre un terme à la répétition, d’un corps à l’autre, du même lot de souffrances ». Le film, sans commentaire ni jugement, raconte cette expérience en marge de la société moderne. 

Giovanni Bosco, dottore di tutto de Salvatore Bongiorno (Italie, Z.E.P., 2008, 26’) suivi d’une discussion avec Roberta Trapani 
Giovanni Bosco, « habité par la mémoire d’une cruauté ancienne », invente tout un univers graphique qui déborde la page puis les murs de sa chambre pour s’évader dans tout son village natal de la côte sicilienne. Dans ce film tourné par le collectif Zep, sous la direction de Salvatore Bongiorno, « on le voit à l'œuvre, chez lui, avec feutres et papiers d'emballage, et dans les rues de Castellamare, armé d'un pinceau de peintre en bâtiment.On l'écoute aussi parler de son travail, des « bonshommes » qu’il peint sous forme de cœurs avec des yeux, des bras, des jambes, « correctement faits », « comme s'ils étaient beaux », ajoute-t-il. Quant aux murs, pourquoi y peindre des fresques? « Pour que les gens les voient », explique-t-il. Et il insiste pour que son interlocuteur les photographie ». 

Drauliany Narod de Victor Asliuk (Biélorussie, 2012, 27’) (Québec, 2003, 81’) 
Mikalaj, vieil homme solitaire, est le seul habitant d’un village au sein de la plus grande forêt d’Europe, Belovezhskaya Pushcha. Il fait revivre son monde à travers des centaines de figurines en bois qu’il confectionne. Les personnages se transforment en une société où l’on naît, travaille, divorce, et où une bombe nucléaire menacerait l’existence même de ce petit peuple.

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