Depuis Londres, huit filles et garçons revisitent le jazz en le mariant à l’afrobeat : le résultat est une musique brûlante et cuivrée à l’énergie joyeuse et communicative. Depuis plusieurs mois, Londres est en pleine effervescence : une nouvelle génération de musiciens a décidé d’offrir un second souffle à un jazz un peu endormi, qui n’en espérait pas tant. Parmi cette cohorte de groupes et d’artistes qui animent les jours et les nuits de la capitale anglaise, les huit filles et garçons de Kokoroko ne sont certainement pas les moins doués. Amis d’enfance pour certains, cet octette a déchaîné les passions dès la publication d’un premier titre en 2018 (Abusey Junction) et Gilles Peterson en personne (un homme qui en connaît un rayon en matière de groove) l’a signé fissa sur son label Brownswood Recordings. Auteurs de concerts bouillonnants et d’un EP détonnant, ces jeunes gens allient la liberté du jazz aux rythmes de transes de l’afrobeat pour créer une musique qui résonne comme une invitation au voyage qu’il est impossible de décliner.