Noël Akchoté, Mary Halvorson, Adam Levy, Julien Desprez, Doug Wamble
Accompagné sur scène par quatre guitaristes exceptionnels, Noël Akchoté livre une relecture des sublimes Madrigaux de Gesualdo.
Un exercice de style qui force le respect tant la technique requise pour faire traduire par des guitaristes l’émotion des cinq voix de la partition originelle est impressionnante.
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Noël Akchoté est un des derniers hors-la-loi de la musique. Il a détroussé le jazz (au côté de Chet Baker ou Henri Texier), mis le feu à la musique improvisée (avec Fred Frith ou Lol Coxhill), poussé la pop dans ses retranchements (avec Katerine ou en reprenant Kylie Minogue) et laissé pour morte l’industrie du disque en sortant 29 albums en téléchargement en 2014.
Rien d’étonnant donc à ce qu’il s’attaque au plus sulfureux des compositeurs du XVIe siècle : Carlo Gesualdo, dont la musique témoigne d’une mélancolie courtoise qui fait de son œuvre un terrain de jeu sans limites.
Du livre V des Madrigaux, composé pour cinq voix, Noël Akchoté propose une relecture par un groupe de guitaristes exceptionnels. Accompagné de Mary Halvorson, Doug Wamble (qui a joué avec John Zorn), Adam Levy (Sex Mob) et Julien Desprez (collectif Coax), Noël Akchoté offre aux Nantais un chef-d’œuvre de la musique ancienne remis au goût du jour.
1re partie
Mike Majkowski (Australie)
Mike Majkowski (1983) est un contrebassiste australien basé à Berlin depuis 2011. Il déploie son jeu sur un large spectre allant de la musique improvisée à la pure composition, au sein notamment du Trio Hailu Mergia (Hailu Mergia/Tony Buck) ou au coté des musiciens Johnny Chang , Chris Abrahams ou Jim Denley. Depuis 2008, il n’a cessé de développer son œuvre pour contrebasse solo. Son travail se concentre principalement sur les structures répétitives et leurs mutations, les relations entre l’immobilité et la pulsation, ainsi que les qualités spectrales de résonance de la contrebasse. Il a produit cinq albums solos à ce jour.
► https://sites.google.com/site/mikemajkowski_
DANS LA CADRE DU FESTIVAL CABLE#
Pour sa neuvième édition le festival CABLE# reviens pour quatre jours avec une programmation toujours aussi diverse et excitante. Une vaste géographie des pratiques expérimentales en une quarantaine d’artistes venus d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australie et qui investissent les espaces du sonore, du visuel, du corps, du texte avec un goût particulier pour les no-man’s land qui les relient les uns aux autres….
De l’image en son et du son en image avec Bruce Mclure, Sally Golding, Zéro Pixel / 18ips, des musiques de l’instant avec Prune Bécheau, Seijiro Murayam et SEC_, du poétique avec Alain Hobé, Gesualdo Madrigaux pour 5 guitares, de l’intriguant avec Luc Kerléo, Eric La Casa, Claire Bergerault et Floris Vanhoof, de la performance haute volte avec Lucas Abela, Elg et Damien Shultz, We killed a Cheerleader, du minimal repêttitif avec Mike Majkowski, Enrico Malatesta et Quadrille et du rock et electronique à exploser avec Mark Fell, Rien Virgule et Sly and the Family Drone.
En plus de ses fameuses soirées intenses en forme de montagnes russes, le festival proposera cette année des performances, installations et surprises de chambre pour une personne dans tout le troisième étage de l’Hôtel Pommeray ainsi qu’une instalation en forme de salle d’arcade noise par le terrible Lucas Abela (Justice Yeldham).
… et comme toujours, de l’ambiance, des stands, des Djs …
Festival CABLE#, something for everybody, Enjoy !
