Frànçois and The Atlas Mountains

En avant-première au lieu unique après une résidence de création à Nantes, Frànçois revient, toujours accompagné des fidèles Atlas Mountains, pour fêter la sortie de son nouvel album, trois ans après le triomphe de Piano Ombre .

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C’est du côté de Bristol, cette cité portuaire intime et en retrait, que l’histoire commence. L’idée d’aller voir de nouveaux horizons est ancrée dans la ville anglaise, et ce n’est pas pour déplaire à François Marry. Car ce touche-à-tout, qui est à la fois musicien et peintre, est d’une curiosité insatiable. Il fonde Frànçois and The Atlas Mountains, en exil, loin de Saintes, sa ville d’origine. Il y fait les premières parties de Gravenhurst et accompagne à la trompette le groupe écossais Camera Obscura. Dans le crachin anglais, il imagine une Afrique digne des Talking Heads. Piscine a été leur premier plongeon haut de gamme. Une chanson qui leur vaut une certaine reconnaissance. Grâce au succès de l’album E Volo Love, lancé par le label Domino Records, Frànçois and The Atlas Mountains est en roue libre. De retour en Charente-Maritime, le groupe enchaîne de surprenantes collaborations. Notamment avec une formation polyphonique venue du Pays basque. Insaisissable, il continue de malaxer, avec une remarquable élégance, des références aussi variées que Talking Heads et Françoise Hardy.

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© image : Richard Dumas