Cet écran chorégraphique, animé par Laurent Pichaud et Olivia Grandville, portera sur les espaces de représentation inventés par la danse contemporaine. Si la danse se joue généralement dans les théâtres, l’espace et la place pour la danse se questionnent depuis les figures tutélaires des années 60 — telles qu’Anna Halprin, Trisha Brown, Lucinda Childs ou encore Deborah Hay — et se reformulent jusqu’à ces dernières années dans des recours multiples à la performance, notamment dans les musées où elle trouve des espaces dédiés, mais également en extérieur, dans les espaces urbains ou dans le paysage. Scène, hors scène, in situ, cadre de perception, mode d’apparition, place du spectateur sont autant de thèmes explorés lors de ce rendez-vous, qui dialoguent directement avec les enjeux du Dance-Park qu’Olivia Grandville présentera au lieu unique de janvier à avril prochains.

En partenariat avec le CCN de Nantes

• À propos de Laurent Pichaud

  Laurent Pichaud mène une double activité de chorégraphe et d’interprète depuis les années 90. Son travail de chorégraphe se développe en grande partie hors des plateaux : espaces extérieurs, musées… Depuis les années 2000, il collabore, entre autres, avec Martine Pisani (Sans), Olivia Grandville (Le Cabaret discrépant), ou Boris Charmatz . Il est actuellement professeur associé au département danse de l’université Paris 8 − St-Denis au sein de laquelle il commence une thèse-création sur : Faire de l’in situ dans l’œuvre de Deborah Hay.