Saison 2019—20
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Présentation du lieu

Présentation du lieu

Une biscuiterie reconvertie

Tout au long du XXe siècle, on y fabriquait des Petit-Beurre et des Paille d’Or. Aujourd’hui, le bâtiment, flanqué de sa tour de 35 mètres, abrite le lieu unique. L’annexe Ferdinand-Favre est l’une des dernières empreintes architecturales des usines LU, un empire industriel érigé en 1886 par une dynastie de pâtissiers, les Lefèvre-Utile.

La démolition du site LU débute en 1974 ; elle n’épargne qu’une tour décapitée et l’annexe Ferdinand-Favre… qui se découvre vite une nouvelle vocation. Les grands espaces désaffectés s’offrent aux besoins de chacun : l’ancienne biscuiterie devient squat culturel. En 1994, elle accueille la quatrième édition du festival Les Allumées. Porté par le CRDC (Centre de Recherche pour le Développement Culturel), scène nationale (et nomade) de Nantes, ce festival accueille pendant six nuits des artistes de grandes villes du monde : Barcelone, Saint-Pétersbourg, Buenos-Aires, Naples, Le Caire… À cette occasion, métamorphosée en un véritable “souk”, la friche revivra durant plusieurs nuits dans l’atmosphère chaude d’Egypte.

L’inauguration d’un lieu unique

Jean Blaise, directeur du CRDC, souhaite s’installer durablement sur le site. Il soumet un projet culturel à Jean-Marc Ayrault, le maire de Nantes : il s’agit de créer un lieu où la vie côtoie spontanément l’art, dans ses formes les plus contemporaines, voire “dérangeantes”. Provoquer la rencontre, le frottement des genres, redonner au lieu sa dimension poétique et conviviale, pousser à la curiosité. Inclure des espaces de services (bar, restaurant, librairie, crèche, hammam). Telles sont les aspirations des futurs occupants de l’usine.

Convaincue, la ville rachète l’annexe Ferdinand-Favre en 1995. Déclarée site protégé, la friche industrielle échappe de justesse à la démolition et accueille de nouvelles manifestations culturelles du CRDC comme Trafics : Marché de l’art et trafic de spectacles en juin 1996, Cuisines et Performances en juin 1997, et Fin de Siècle : Johannesburg en octobre 1997 ou New York en 1998. La tour LU est reconstruite, l’usine est réhabilitée par Patrick Bouchain dans le respect de l’identité industrielle du site. Il en résulte une alchimie particulière, issue du mélange architectural de l’ancien et du nouveau. Le lieu unique, en vertu de sa configuration et de son esthétique, apparaît comme un espace alternatif mêlant les arts aux espaces sociaux.

Jean Blaise et toute son équipe inaugurent le lieu unique le 30 décembre 1999 lors du festival Fin de Siècle à Nantes. Cette ouverture est d’abord placée sous le signe du Grenier du Siècle : une double paroi extérieure est conçue par Patrick Bouchain pour recevoir une importante collection d’objets hétéroclites, dons de la population.

“Mis en conserve” dans des boîtes en métal, ils vont séjourner un siècle entier dans le Grenier, qui ne s’ouvrira que le premier janvier 2100 à 17h précises. Photo, poupée, lettre d’amour, téléphone portable, vieille TSF : les objets de 11 855 citoyens sont ainsi scellés, contribuant à l’élaboration d’une mémoire géante pour les générations futures.

  • Installations pérennes
  • la cour

    Pénétrée d’une lumière naturelle grâce à la verrière d’origine, et d’une superficie de 1200 m2, la cour est un espace à géométrie variable, accessible au public en fonction des projets.
    Espace d’expositions avant tout, elle présente les traces les plus visibles du passé industriel du lieu, avec sa verrière d’origine (protégée par une surtoiture translucide) et ses poteaux de fonte.

  • le grand atelier

    qui en est séparé par une cloison mobile, est d’une superficie de 620 m2 (35 m de profondeur, 17 m de largeur, 13 m de hauteur). Les gradins télescopiques, d’une capacité de 532 places, et le plateau de scène entièrement démontable offrent de nombreuses configurations allant du petit spectacle au grand concert – 1500 places debout, 4000 lorsque la cloison est ouverte sur la Cour.

    Seule partie récente du lieu unique, le Grand Atelier est la principale salle de spectacle de la scène nationale. Son décor recycle des matériaux d’Afrique et de France : pagnes bogolans sur l’un des murs, plafond de barils maliens, passerelle de bois d’un cimetière marin du Finistère… Dans une double paroi se loge le Grenier du siècle, un projet de préservation de la mémoire nantaise à travers 12 000 objets du quotidien (imaginé par l’architecte Patrick Bouchain et l’artiste Patrick Raynaud).

  • les ateliers

    Les ateliers, qui s’étendent sur 1000 m2, sont des espaces bruts qui se transforment facilement au gré des besoins artistiques

  • le salon de musique

    Totalement insonorisé, est un lieu plus intime qui se prête aisément aux petites formes musicales, aux conférences et aux lectures.

  • l’atelier du silo

    L’atelier du silo abrite un atelier d’artiste. Chaque année, deux plasticiens de la région bénéficient d’une bourse à la création et occupent, six mois chacun, l’atelier. Ce temps de résidence leur permet d’expérimenter librement diverses pratiques, de rencontrer le public, d’ouvrir leur atelier ou d’exposer leurs œuvres.

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