Les espaces

la tour LU
Édifiée en 1909, cette tour était à l’origine un totem publicitaire construit à la gloire de la marque de gâteaux LU (Lefèvre-Utile). Elle a été restaurée à l’identique en 1998 à l’occasion de la transformation de l’ancienne usine en scène nationale.
Un parcours de visite propose une ascension dans le bâtiment – du rez-de-chaussée à la coupole – pour découvrir les grands pans de l’histoire du lieu : depuis sa création au 19e siècle jusqu’au Lieu Unique actuel, tel qu’on le connaît. Il associe des images d’archives, des affiches, des photos de spectacles, des interviews vidéo, mais aussi une rétrospective vertigineuse qui retrace plus de 20 ans de programmation au Lieu Unique !
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Avis aux amateurs : d’autres lieux offrent des points de vue complémentaires et aussi intéressants sur la ville aux abords du lieu unique : les remparts du château, la passerelle en verre de la gare de Nantes. Ailleurs en ville : le belvédère de l’artiste Tadashi Kawamata ou la terrasse aux abords du Musée Jules-Verne à Chantenay, le toit de l’école d’architecture (Ensa-Nantes) sur l’île de Nantes. Pour les férus d’Histoire, le Musée d’histoire de Nantes situé au Château des ducs de Bretagne propose une séquence entière dédiée à l’ère industrielle de la ville avec un focus sur l’usine Lefèvre-Utile. Le projet de la Tour Lu s’attache davantage à présenter l’histoire contemporaine du bâtiment, sa dimension artistique.le grand atelier
qui en est séparé par une cloison mobile, est d’une superficie de 620 m2 (35 m de profondeur, 17 m de largeur, 13 m de hauteur). Les gradins télescopiques, d’une capacité de 532 places, et le plateau de scène entièrement démontable offrent de nombreuses configurations allant du petit spectacle au grand concert – 1500 places debout, 4000 lorsque la cloison est ouverte sur la Cour.
Seule partie récente du lieu unique, le Grand Atelier est la principale salle de spectacle de la scène nationale. Son décor recycle des matériaux d’Afrique et de France : pagnes bogolans sur l’un des murs, plafond de barils maliens, passerelle de bois d’un cimetière marin du Finistère… Dans une double paroi se loge le Grenier du siècle, un projet de préservation de la mémoire nantaise à travers 12 000 objets du quotidien (imaginé par l’architecte Patrick Bouchain et l’artiste Patrick Raynaud).la cour
Pénétrée d’une lumière naturelle grâce à la verrière d’origine, et d’une superficie de 1200 m2, la cour est un espace à géométrie variable, accessible au public en fonction des projets.
Espace d’expositions avant tout, elle présente les traces les plus visibles du passé industriel du lieu, avec sa verrière d’origine (protégée par une surtoiture translucide) et ses poteaux de fonte.le salon de lecture
Un espace libre d’accès où chacun peut venir lire les ouvrages proposés. Plusieurs milliers de livres (principalement des formes courtes, des livres illustrés, des catalogues), consultables sur place, sont mis à disposition de tous : habitués du lieu unique, flâneurs du dimanche, voyageurs en transit, familles... Lectures, ateliers, rencontres et expositions sont également proposés toute l’année.
les ateliers
Les ateliers, qui s’étendent sur 1000 m2, sont des espaces bruts qui se transforment facilement au gré des besoins artistiques
le salon de musique
Totalement insonorisé, est un lieu plus intime qui se prête aisément aux petites formes musicales, aux conférences et aux lectures.
l’atelier du silo
L’atelier du silo abrite un atelier d’artiste. Chaque année, deux plasticiens de la région bénéficient d’une bourse à la création et occupent, six mois chacun, l’atelier. Ce temps de résidence leur permet d’expérimenter librement diverses pratiques, de rencontrer le public, d’ouvrir leur atelier ou d’exposer leurs œuvres.