La pandémie s'est mise à nous imposer un nouveau rythme, une autre façon de vivre. Seuls, les professionnels considérés comme essentiels et qui ne pouvaient pas travailler de chez eux se déplaçaient dans des rues vides.
Moins d'avions dans le ciel, de voitures sur les rocades, de fumées d'usine et tout le monde, dès la maternelle, derrière un écran. Du point de vue de l'économiste, que penser de ces semaines confinées, puis de celles qui ont suivi, déconfinées, enfin reconfinées pour partie ? Peut-on parler d'une forme de décroissance imposée ? Qu'en a-t-il été pour les populations les plus démunies ? Qu'en sera-t-il demain de ces services publics - ceux de la
santé en premier lieu - qui ont su tenir en dépit de tout ?
crédit photo : Julien jaulin