Poèmes en cavale
Pierre Parlant
Né en 1957, poète, critique, agrégé de philosophie, il a dirigé la revue Hiems entre 1997 et 2003. Ses textes prennent parfois comme point de départ une œuvre d’art ou un artiste, comme dans Ma durée Pontormo (Nous, 2017), qui approche l’œuvre et le quotidien du peintre de la Renaissance Pontormo, ou Exposer l’inobservable (Contre-pied, 2014), autour du travail photographique de Denis Bernard. Il s’interroge sur l’acte de la lecture et les images mentales qu’elle produit, et sur la fragile « consistance des genres » littéraires. Il a produit des textes en résidence d’écriture à Beyrouth (Qarantina, cipM, 2016) et aux États-Unis.
« Chacun de ces livres se mesure à la peinture comme à ce médium qui naît du voir, ou donne à voir, éprouvant la perception […] ou lui jetant un défi. Dans chacun de ces livres de poésie, l’écriture se mesure à cette effraction du sujet par ce qu’il perçoit, y cherchant un tranchant qui est toujours à affûter. L’œuvre de Pierre Parlant en est donc venue presque naturellement à convoquer ses héros : Pontormo, Duccio, Warburg… » (Arno Bertina)
- à propos de la maison de la poésie de nantes
La Maison de la Poésie de Nantes a pour vocation artistique de diffuser la poésie d’aujourd’hui. Foisonnante, se renouvelant constamment, la poésie est le lieu de l’inattendu, de l’exigence, du singulier.