Martin Eden

Marilyn Leray

d’après Jack London

Issue du Conservatoire de Nantes et du studio-théâtre du CRDC, Marilyn Leray s’est tournée en 2005 vers la mise en scène avec sa compagnie Le Café Vainqueur. Elle adapte Martin Eden du romancier américain Jack London, qui raconte l’ascension et les désillusions d’un jeune homme pauvre au sein de la bourgeoisie au début du siècle dernier.

En adaptant Martin Eden, quels ont été vos choix de personnages et de distribution ?

Face à l’histoire de ce jeune marin qui découvre la bourgeoisie, s’initie aux arts et devient écrivain avant de rencontrer de multiples désillusions, j’ai privilégié l’histoire d’amour entre lui et Rose (Ruth dans le roman) qui, elle, vient de ce milieu favorisé. Le fil du spectacle, ce sont des scènes entre ces deux personnages, interprétés par de jeunes comédiens. Ils ont l’âge des personnages et se sont emparés du texte avec toute la vitalité nécessaire à cette mise en scène.

Et pour la scénographie ?

Nous restons dans le salon de Rose, pour laquelle Martin commence son incroyable parcours de transformation. C’est un mobilier bourgeois, recouvert de draps, qui nous permet « d’extraire » l’histoire de Martin. La scénographie déplace le théâtre bourgeois ; quelque chose se noircit, se déglingue, au fur et à mesure.

Quelle impression aimeriez-vous qu’éprouve le spectateur à l’issue du spectacle ?

J’aimerais qu’il soit content ! Je pense particulièrement aux gens qui ne viennent pas au théâtre et pour lesquels j’aimerais que ce spectacle soit une heureuse découverte. En ce sens, nous sommes très heureux de jouer devant des lycéens. Même s’il s’agit d’un roman assez noir, beaucoup de choses y sont traitées avec humour.

Coproduction le lieu unique en coréalisation avec Le Grand T.

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