La Folk Journée

The Patriotic Sunday plays Bob DylanAldous Harding plays Joan BaezMarc Morvan

COPRODUCTION LE LIEU UNIQUE

Depuis quatre ans, La Folk Journée s’est imposée comme la petite sœur irrévérencieuse de la très sérieuse Folle Journée. Ici des musiciens de tous horizons attaquent le répertoire folk, de biais ou de face, en groupe ou seuls, mais toujours avec audace et tendresse.


Pour cette nouvelle édition tournée vers les débuts de la contre-culture américaine, le Nantais The Patriotic Sunday (échappé du trio convulsif Papier Tigre et loin de La Colonie de Vacances) a réuni un quintette de choc pour se plonger dans la période électrique de Bob Dylan. En 1965, Bringing It All Back Home secoue le landerneau folk et fait scandale, l’électricité fait son apparition dans la musique de Dylan, qui enfonce le clou la même année avec Highway 61 Revisited, disque intégralement électrique, puis l’année suivante avec Blonde on Blonde, premier double album de l’histoire devenu la pierre angulaire du rock. Trois disques qui révolutionnent la musique, qui relient Woody Guthrie et les Beatles, tout en ouvrant la voie à Lou Reed, Bruce Springsteen ou Patti Smith. Impossible d’aborder Dylan sans parler de Joan Baez. Celle qui fut l’égérie du festival de Newport et à qui on doit la première apparition discographique de Bob Dylan, avec qui elle vivait une grande histoire d’amour, sera le personnage central du concert d’Aldous Harding, jeune Néo-Zélandaise auteure en 2015 d’un premier disque porté par une magnifique voix fêlée. Nul doute que cette voix saura célébrer les chansons de Joan Baez, qui composèrent la plus vibrante bande-son de toutes les contestations américaines des années 1960 et 1970.

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& aussi :

À 19h – Marc Morvan (solo)
au bar du lieu unique – entrée libre

Il y a dans la musique de Marc Morvan le geste précieux de l’artisan. Dans ses compositions ciselées, on croise les fantômes de Nick Drake ou les Magnetic Fields.
Pour La Folk Journée, il prépare un set spécial constitué de reprises de Harry Nilsson, de Beck (période « One Foot In The Grave ») et des compositions issues de son dernier album.

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