Comment penser le futur des pratiques artistiques au Burkina Faso ?

Le Sahel est à l’épreuve d’une crise sécuritaire violente. L’émergence des milices, la défaillance des États, les tensions communautaires provoquent une grave crise sociale. La présence militaire française au Sahel attise le ressentiment. La Force Barkhane mise en place en 2014 est la plus vaste opération militaire française depuis la Guerre d’Algérie mais elle semble s’enliser dans un conflit sans fin. Ces éléments marquent le présent et obstruent la question des futurs de cette zone du continent.

Que peuvent les pratiques artistiques dans ce contexte? Comment les artistes s’emparent de cette question et imaginent-ils d’autres outils pour interroger le moment présent dans leur pratiques? Comment remonter dans la longue histoire peut nous permettre d’éclairer cette question? Comment se servir des archives à l’ère d’internet dans une démarche décoloniale?

Atelier de recherche collective : à partir des archives de presses coloniales disponibles en ligne pour observer les djihads de la fin du XIXème siècle, plus particulièrement sur le cas Samory Touré (1830-1900). L’atelier sera rythmé par des interviews et des oeuvres d’artistes burkinabè en prise avec ces questions : la romancière et militante Monique Ilboudo, les metteurs en scènes Luca Fusi et Ildevert Méda.

 Inscriptions par mail (10 places disponibles) : emilie.houdmon@lelieuunique.com