At(h)ome d’Élisabeth Leuvrey
(France/Algérie, 2013, 53’, vostf, Les Écrans du large)
** En raison du contexte actuel, le lieu unique ne peut accueillir de public. La projection est donc annulée et non retransmise sur YouTube. Merci de votre compréhension. **
d’après le travail photographique et l’enquête de Bruno Hadjih
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
Plus de cinquante ans après la fin de la guerre, une cinéaste et un photographe, issus des deux camps du conflit et enfants héritiers de l’histoire coloniale franco-algérienne, nous ramènent en 1962 en plein Sahara algérien. D’une zone désertique irradiée aux faubourgs d’Alger, ils suivent le parcours d’une explosion nucléaire expérimentale.
De l’essai à l’accident, des retombées environnementales au « recyclage » des lieux du passé… Le point de départ est historique mais l’histoire contée nous rattrape au présent pour un face à face avec des retombées sans frontière.
« Avec un rythme implacable, la cinéaste et le photographe alternent les plans, dont la beauté rivalise avec l’immensité de la tragédie humaine. » Luciano Barisone, Visions du Réel
- à propos de la réalisatrice
Née en 1968 à Alger, Élisabeth Leuvrey, ancienne élève de l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris, est assistante de réalisation entre 1991 et 1998. Dès 2002, son cinéma se concentre sur l’impact contemporain d’une histoire coloniale française en Algérie. Elle aborde sans frontière les grands sujets de société (exil, colonisation, immigration, nucléaire…).
- à propos du doc à lu
La production du cinéma documentaire de création ne cesse de se développer, toujours plus inventive, plus passionnante et fidélise un public toujours plus nombreux. Ces oeuvres, extrêmement diverses par leurs regards, leurs écritures, leurs formes, abordent les réalités du monde et participent à éclaircir sa complexité. Depuis 2014, nous vous invitons régulièrement à partager des découvertes, des coups de coeur qui nous viennent d’un peu partout dans le monde. Un voyage qui nous mène des Pays-Bas à l’Iran, en passant par la République démocratique du Congo ou la Colombie… Ces rendez-vous, nommés Doc à LU, sont l’occasion de découvrir des oeuvres rares – intimes ou politiques – aux écritures cinématographiques singulières, et de dialoguer avec leurs auteur(e)s, jeunes réalisateurs et réalisatrices ou cinéastes plus confirmés.
- autres projections doc à lu
— jeu 18 fév : Âme qui vive d’Éliane Rabheb (France – Liban, 2018, 1h13, Étoile de la Scam 2019) / à 19h, entrée libre
— ven 19 et sam 20 mars : Festival Les Étoiles du documentaire
— jeu 15 avril : Makongo de Elvis Sabin Ngaibino (République Centrafricaine, 2020, 72’)
— jeu 22 avril : Nofinofy de Michaël Andrianaly (Madagascar / France, 2019, 72’)