Ainsi la bagarre

Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume

Après son adaptation lunaire et très personnelle du roman de Jean de Mirmont, Les Dimanches de monsieur Dézert, le metteur en scène et comédien Lionel Dray s’attaque avec la même fantaisie absurde à l’univers de Franz Kafka. Rejoint par la musicienne Clémence Jeanguillaume, l’artiste développe l’art poétique de rendre mystérieux et burlesques les petits riens du quotidien.

Membre du Collectif la vie brève, travaillant régulièrement avec Sylvain Creuzevault et Jeanne Candel, le comédien au visage plâtré de blanc est le maître d’une cérémonie surréaliste qui emprunte à Buster Keaton son flegme implacable et à Jacques Tati son art de la pantomime. S’appuyant autant sur l’œuvre de Kafka que sur sa vie sentimentale compliquée, le duo d’artistes imagine une performance faite de pas de deux avortés, d’énigmatiques paraboles et de fausses pistes ubuesques. Au son détonant du thérémine – l’un des plus anciens instruments de musique électronique – Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume composent un cabinet de curiosités théâtral, une balade en absurdie, qui questionne la capacité de l’Homme à communiquer avec autrui.

En savoir + :

Podcast France Culture – Par les temps qui courent

Article dans Libération : « Une jolie claque… Les comédiens et auteurs Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume font briller le registre de l’absurde, avec leur onirisme redevable à Gogol ou Dalí. ».

Article dans La Terrasse : « Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume signent et interprètent un étonnant spectacle tout en faux-semblants, faux-fuyants, énigmes et paradoxes, original et touchant, bizarre et beau. »

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